Cairnryan - Fort William
Jour 55 (24 juin): Cairnryan - îles d'Arran, 29 km
Cherchez les cerfs (8 à trouver):
Réveil 6h afin de lever le camp pour prendre le ferry de 8h afin de rejoindre l'Ecosse. On nous fait aller avec nos vélos dans un bus qui sera lui dans le ferry. Le trajet jusque dans le ferry est quelque peu laborieux, difficile de tenir en équilibre dans un bus avec un vélo chargé et un conducteur nerveux.
En Écosse nous pédalons 10 km de Cairnryan jusqu'à Stranraer. Comme nous avons un peu de temps nous allons dans un café pour manger un petit truc. On se prend un méga café au lait et on attend notre bagel. Qui n'arrive pas. Je vais dire que ça fait longtemps qu'on attend et toute désolée elle me pose une question. J'imagine qu'elle me demande qu'est-ce qu'on avait pris avec les bagels alors je redis deux grands cafés au lait. Elle arrive vers nous avec deux grands cafés au lait.. Je me dis que c'est une erreur.. mais en faite elle m'avait demandé ce qu'on voulait boire en guise de dédommagement pour l'attente. Ce matin là on a donc bu presque 1 litre de café au lait chacun! Pour ma défense l'accent écossais est difficile à comprendre..
De Stranraer nous prenons le train jusqu'à Kilwinning. La gare est super glauque! Au fond d'un espace industriel désaffecté. On pensait s'être trompé d'endroit jusqu'à apercevoir un petit hall de gare qui semble être resté figé dans le temps. Le train que l'on prend est un train à diesel qui traverse de vastes plaines où seul le mouton semble en être résident. Parfois le train ralenti et les branches des arbres fouettent les côtés du train et certaines feuilles se font arracher par les fenêtres ouvertes. Arrivé à Kilwinning il nous faut à nouveau pédaler un peu plus de 10 km afin d'aller au port d'Ardrossan. Là nous prenons un autre ferry pour aller sur l'île d'Arran. Nous profitons de manger un truc sur le bâteau comme ça on est quitte de devoir cuisiner. Débarqué sur l'île d'Arran, il se met à pleuvoir pour nos 5 derniers kilomètres à vélo jusqu'au camping. On sort la tente et qui nous acceuil? Les midges! Vite on enfile nos moustiquaires de tête pour monter la tente.
Pendant la nuit je me réveille avec la toile de tente collée à moi. Le vent est fort et nous n'avons pas mis les tendeurs comme il n'y avait pas de vent en nous couchant. Erreur de débutant, on note! Au réveil il pleut et il y'a beaucoup de vent. On range et on décampe. Au moins avec le vent il n'y pas de midges (ils ne peuvent plus voler à partir de 11 km/h de vent). Comme d'habitude on prend le chemin le plus difficile pour faire un tour de l'île. La route qui traverse en plein centre par la montagne. Mais c'est magnifique et on voit un troupeau de cerfs! Avec les jumelles à Silvan on prend un moment pour les observer. La descente est top! Les forêts de sapins nous avaient manquées. On pédale jusqu'à la route qui fait le tour de l'île et là on prend la route face au vent jusqu'à un café. Le vent est tellement fort qu'à plat sur le premier plateau et la quatrième vitesse on a de la peine à avancer. Heureusement après on repart dans l'autre sens! Un café et un repas plus tard on reprend la route. Le vent nous pousse dans le dos ce qui nous permet d'avancer vite jusqu'au ferry. Pour comparaison avec le vent dans le dos on pédale sans soucis avec la vitesse la plus haute. Au ferry il y a un peu d'attente ce qui nous laisse le temps de lire avant de rejoindre Tarbert par la mer. Là-bas nous faisons le plein de commission et reprenons la route jusqu'à Lochgilphead. Sur la route nous passons à côté d'un cadavre de biche, quatre fers en l'air, gonflé comme un ballon de baudruche. Arrivé au camping c'est un challenge de monter la tente avec ce vent. Pour cuisiner sur le réchaud aussi c'est compliqué. On est obligé de s'abriter dans la laverie.
Île d'Arran:
Cherchez les cerfs (8 à trouver):
Au lever, vent et pluie. Pas très motivant pour décamper. Mais ayant vu la météo le jour avant nous avons déjà réservé un guesthouse pour le soir. Ça nous donne une motivation et on sait d'avance qu'on pourra être au chaud et sécher nos affaires. On déjeune sous la tente en se demandant parfois si elle va tenir le coup avec ce vent. Puis on part déjà équipé pour la pluie. La route longe un lac et on alterne entre forêt et pâturage. C'est magnifique! Même si cette météo pourrie ne nous laisse pas bien l'occasion d'en profiter.. on se retrouve vite trempé. A mi-chemin on trouve un café où on décide de s'arrêter grignoter quelque chose. On est tellement trempé qu'on ne sait pas comment faire pour se mettre à l'aise. Il n'y a pas de places assises à l'intérieur, on reste donc à se les geler dehors. Dur de repartir mais on y va! Le chemin est une succession de monter et de descente plus ou moins abruptes. Ce n'est pas évident. Je n'ai pas eu l'occasion de faire beaucoup de photos. On est finalement trop content d'arriver au guesthouse! Le tenancier est un jeune un peu étrange mais très sympa. On se demande si son établissement ne sert pas à blanchir l'argent de la marijuana.. ça sent en permanence. Il a allumé le chauffage à fond pour nous en voyant la météo! Quand on entre dans la chambre on se dirait dans un sauna. Ça sera parfait pour faire sécher toutes nos affaires détrempées. Le soir le jeune nous prête sa cuisine pour préparer le repas. Lorsqu'on cuisine, il vient nous présenter son perroquet qui passe son temps à dire fuck off, et son chat mignon comme tout.
Voilà que la journée d'hier m'aura refroidie. Je me retrouve avec mal à la gorge et le rhume. Pas trop la forme. Mais bon aujourd'hui on vise Fort William, il ne devrait pas trop pleuvoir. Il y'a une piste cyclable depuis Connel jusqu'à Fort William. C'est la piste 78. C'est super d'avoir à nouveau une piste cyclable! Le matin il pleut. Mais l'après-midi on a même du soleil! Le chemin est vraiment magnifique. Il longe la mer, entre dans la forêt. Il nous faut prendre un ferry à Corran pour suivre la voie cyclable. Et reprendre un autre ferry à Camusnagaul. Ce qu'il ne dise pas c'est qu'il y'a 4 ferry par jour et que le dernier est à 16h35.. par une chance extrême on arrive et le dernier ferry est là. Il est 17h et il attendait quelqu'un qui avait téléphoné et qui n'est jamais arrivé! Ils nous embarquent et nous laisse à Fort William où on se met dans un bar afin de chercher un B&B pour 2 nuits car on a besoin d'un jour de pause. On boit un verre, mange une pizza et partons nous installer dans le B&B trouvé.
PAUSE! On ne touchera pas nos vélos aujourd'hui et demain! Grasse matinée jusqu'à 9h. Déjeuner 9h30 avec oeufs, bacons, saucisses, haricots et toasts. Glande, petite balade en ville, cafés, pâtisseries (un cruffin à la pâte de pistache, crème passion et meringue. Jamais vu auparavant.. sort d'hybride entre un croissant et un donut), glande, lecture, bières et souper! Voilà 😁
Petite info gratuite: je crois qu'on a le vers solitaire.. on mange on mange mais on a toujours faim. Où alors les portions en Écosse sont trop petites..
Et bien, l'Ecosse se mérite. Bravo pour votre ténacité ! Ver solitaire ou dépense d'énergie ? On vous rejoint bientôt question météo pluvieuse. Oslo ce soir si tout va bien. Bises
RépondreSupprimerOui ça se mérite en effet.. le mauvais temps commence à nous user. Je pense dépense d'énergie! Haha super bon voyage, profitez bien! Et je croise les doigts pour une bonne météo 😊 bises
Supprimer