Ancona - Venise

Jour 160 (7 octobre): Ancona - Bellaria, 121 km

Le réveil nous tire de notre nuit bercée par les vagues. Le bateau va bientôt acoster. Nous arrivons à 7h à Ancona. Nous allons déjeuner au centre ville accompagné de Marcel. Puis c'est le moment de se dire aurevoir car il prend la direction des cinque terre et nous de Venise. La route que nous prenons est au bord de mer avec une multitude d'hôtels. La plupart sont déjà fermés pour l'hiver. Il y a aussi beaucoup de bar de plage qui sont entrain de tout ranger avant l'hiver. Nous avons du vent de face ce qui nous ralenti un peu. En route on s'arrête boire un café et c'est la première fois qu'on nous sert un latte machiatto avec une tasse de lait chaud et le café dans un petit récipient à côté à verser dans la tasse. À midi on s'arrête dans un des rares restaurants ouvert pour manger un morceau. Puis on se dit que ce serait marrant de battre notre record irlandais de distance de 118 km. En plus ça ferait pile pour dormir dans l'hôtel où nous avons souvent été dans ma jeunesse. Tous le long du trajet ce sont des avenues d'hôtels et de plage aménagée au centimètre. Arrivé à Bellaria l'hôtel Britannia est malheureusement fermé! Mais on en trouve facilement un autre un peu plus loin. De venir dans cette région me ravive tellement de souvenirs! J'ai l'impression de faire un plongeon dans le passé. Le soir on se cuisine des pâtes sur la terrasse de l'hôtel avant de sombrer dans le sommeil.

Ancona:

Avec Marcel, le suisse-allemand rencontré à Split:

Souvenirs, souvenirs de Bellaria:



Jour 161: Bellaria - Ravenne, 43 km

Déjeuner sur la terrasse avant de reprendre la route. Bellaria semble être un endroit fantôme comparé à la saison d'été. Il y a encore quelques hôtels et la plage dénudée de ces parasols estivaux. À midi on profite encore d'un bagno ouvert pour y manger un truc. Je ne sais pas pourquoi mais c'est envahi de mouches. Il y en a vraiment beaucoup et c'est vite agassant. Aujourd'hui on ne fait pas beaucoup de kilomètre. On a pris de l'avance mais aussi il est difficile de trouver des campings ouverts. On s'arrête donc à celui qu'on a trouvé dans la région. C'est un camping agriturismo tout simple mais joli près de Ravenne. Il y a un chat super câlin qui y vit! Le soir quand on cuisine c'est vraiment envahi de moustiques et de mouches. C'est très pénible. On avait jamais eu autant durant le voyage.

Cesenatico:

Ricotta le chat trop câlin du camping:


Jour 162: Ravenna, 12 km

Ce matin on entend des coups de feux. Plus tard on verra des chasseurs dans les champs labourés. Je ne sais pas ce qu'ils chassaient. Après avoir regardé les prochains campings ouverts, on a vu que ce serait vraiment compliqué. Du coup on a décidé de rester une nuit de plus dans celui-là et de faire le chemin jusqu'à Venise en deux jours en dormant à l'hôtel. Ce matin nous n'avons donc aucun stress. C'est après un bon déjeuner que nous partons visiter Ravenne, la ville de la mosaïque. Nous en aurons vite fait le tour. Avec au passage la vue de la tombe de Dante. Lorsqu'on retourne au camping c'est à nouveau attaque de moustiques et de mouches... 

Ravenna:
 
 
 
 

Jour 163: Ravenna - Porto Tolle, 88 km

Ce matin la tente est trempée! Il faut qu'on la sèche avant de partir comme nous serons à l'hôtel les prochains jours. En déjeunant on espère qu'elle sèche. Puis on plie bagages est on part. Le chemin est super joli! Le delta del Po est un havre de paix pour les oiseaux et il y en a vraiment beaucoup. Par contre à midi lorsqu'on s'arrête on se fait piquer par les moustiques. On doit manger notre sandwichs en se dandinant pour ne pas se faire piquer. On dirait que nous tentons la réintroduction de la tectonique. Vous imaginez bien: on a l'air bête! En plus il faut attendre que la tente qu'on a étendue soit sèche. Nous sommes vraiment motivé à reprendre la route. L'après-midi nous avons aperçu des flamands rose pas rose. Peut-être des jeunes..? Faute de camping le soir ce sera hotel. Et pizza car on a pas le courage de rester à la merci des moustiques à l'extérieur.

Des flamands rose pas rose:


Jour 164: Porto Tolle - Venise, 93 km

Le déjeuner à l'hôtel est un peu frugal. Mais il avait le mérite d'exister. La route aujourd'hui est superbe!! On a vu une multitude d'oiseau! Flamands roses, faisans et autres. Même une trentaine de flamands roses qui volaient en dessus de nos têtes! Quelle chance.. À midi on trouve même une aire de pique-nique sans trop de moustique. Pour ce qui est des mouches c'est une autre affaire. Du coup on sort les bas de pantalon et les pulls. On se cuisine des pâtes au pesto. Une sieste et ca repart. La route jusqu'à Venise se fait en passant sur plusieurs îles reliées par des ferrys. C'est très beau! Alors que nous avons plus qu'un ferry à prendre pour relier Venise et aller à notre hôtel, la femme du guichet nous annonce que les vélos sont imterdits sur l'île! Même le pousser à la main est un acte illégal répressible par une amende allant de 25 à 500 euros! Donc on peut le dire: les vénitiens ne sont pas des cyclistes. Si par hasard un habitant à encore un vélo à la cave il devra le faire sortir en douce pour ne pas risquer une amende. Bon c'est bien joli mais on fait comment du coup? Et bien on prend le seul ferry qui accepte les vélos et qui amène vers la gare. Là-bas il y a un parking à vélo pour les laisser. Mais ce qui est super c'est que comme nous ne savions pas ce détail, nous avons réservé un hôtel à l'autre bout de la ville. Par chance les boxes à vélo sont assez grand pour qu'on y laisse nos sacoches. On verra si on a une amende car c'est écrit qu'il est interdit d'y laisser des valises. Mais bon on va pas les porter sur 3 km ou s'embêter à les prendre sur un bateau. Le seul avantage de cette histoire c'est que nous avons vu un superbe coucher de soleil depuis le ferry. Une fois nos vélos en sécurité, il nous reste 5 km à marcher dams ce labyrinthe qui est Venise. Dur de ne pas se perdre. Sur le chemin on grignotte quelque chose. On arrive finalement à 21h30, très fatigué!

Parc du Delta del Po:
Chioggia:

Malamocco:

Lido di Venezia:

Venise:

Jour 165-167: Venise

La première chose qui nous marque c'est que les italiens ont sorti pulls, doudounes, écharpes et même bonnets! Alors qu'il fait 15 degré le matin et 20 l'après-midi. Nous sommes en manches courtes, maintenant habitué à être dehors. Et pour comparaison avec des températures plus faible en irlande, les gens étaient en manches courtes et se baignaient à la mer 😄 Tout est vraiment relatif...
Nous nous trouvons une bonne boulangerie pour déjeuner et partons à la conquête de cette ville. La déambulation dans Venise est vraiment chose plaisante. Il y a tellement de détail, de choses et de gens à observer! Cette ville est fascinante! On peut également y manger pleins de bonnes choses. Par contre il faut se méfier, les endroits très fréquenté affichent des prix plus élevés. Un latte machiatto au centre coûte entre 4 et 5 euros. Tandis qu'un peu excentré il en coûte 2. 
Le soir on se fait plaisir en soupant dans un bon restaurant. Le repas sera vraiment excellent et le tiramisu le meilleur que j'ai jamais mangé! 😋

Venise ville de l'amour:

Et du trompe l'oeil (observez bien les mariés):

Interdictions:

Le deuxième jour nous décidons de partir à la conquête par la mer. Un ticket journalier de transport et nous montons dans un bateau qui fait le tour de l'île avant de nous mener à Murano. Le trajet est nous rend malade. Ça bouge pas mal! On arrive donc un peu nauséeux à Murano après 1h de bateau. Cette île est connue pour son artisanat de verre. Ils y fabriquent toutes sortes d'objets en verre, sculptures, lampes, vaisselles etc... on en fait le tour. Dans un des magasins le vendeur s'emporte en nous expliquant que sur 85 magasins à Murano seulement 35 vendent réellement du verre de la ville. Les autres sont chinois s'énerve-t'il. Nous sommes un peu surpris par cette nouvelle. Il faut donc bien regarder les certifications. On trouve une usine ouverte à la visualisation de leur art. C'est vraiment fascinant. 
Le soir à Venise on va manger la pizza 🍕

Murano:


Démonstration de tournage de verre:

Dernier jour à Venise. Nous allons récupérer nos vélos au parking. Par chance nous n'avons pas d'amende. Par contre on se demande comment accéder à la gare Venezia Ste Lucia sans se faire arrêter par la police. Le seul accès se fait par un pont en-dessus d'un canal et il y'a des panneaux interdiction aux vélos partout... on brave l'interdiction jusqu'au pied du pont et là on trouve un panneau qui montre une zone où il est admis d'avoir le vélo. On va pouvoir aller à la gare sans risque d'amende 😅 mais le pont d'accès, comme pour nous achever, est fait de marche d'escalier. Le trajet en train jusqu'à Montreux dure 6h. Je descend là, retrouve Yves et ce sera à vélo jusqu'à Chexbres! Tandis que Silvan continue jusqu'à Lausanne pour prendre le train qui va à Moutier. 
Dernier petit challenge pour clore ce tour d'Europe: faire la montée de Rivaz à Chexbres! Pente de 18% attention ça chauffe les cuisses!

les boxes vélos au parking de Venise:

Nous faisons une pause de 3 semaines dans nos contrées respectives. On se retrouve à partir du 7 novembre pour nos aventures en Asie! Au programme Thaïlande, Laos et Cambodge. 

Nous terminons ce tour d'Europe avec 8200 km au compteur! 🤗

Commentaires

  1. Magnifique ce reportage sur Venise et, très édifiant sur l'accueil des vélos. Vous vous êtes débrouillés comme des chefs !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les canards en voyagevendredi, novembre 11, 2022

      Merci! 😊 Oui avec le nombre de gens qui marchent, les ruelles étroites et aussi le nombre de pont avec escaliers, je comprend que les vélos soient interdits. Mais de là à en faire tout un foin. Je soupçonne qu'un temps il y avait des vélos cadenassés n'importe où.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire